Pour allier défense contre les aléas et dynamique de densité urbaine, les marges des fleuves, dont le lien fonde la position des villes, sont souvent stabilisées. Qu’en est-il lorsque la rive se relâche et laisse aux mouvements de la nature – crues, marées, courants – une plus juste place dans l’épaisseur des quartiers qui la bordent ? A Rezé et à Nantes, nous tentons d’intégrer ces cycles et cette incertitude à la construction d’un long quartier fluvial, non pas pour le pire – la peur des destructions – mais pour le meilleur : une alliance entre vie urbaine et vivant, entre édifices et phénomènes naturels. Le vivant, les variations du sol et du niveau de l’eau (la marée y porte depuis l’estuaire) apportent des bienfaits d’usages bien évidemment, mais aussi un bénéfice en termes de santé, de biodiversité et de climat.
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